Alors que les investigations se poursuivent pour analyser l’ensemble des indices associés au meurtre de Marie-Eve Apabien. Une partie des élèves de l’option est désormais sollicitée pour participer à une seconde enquête tout aussi « hors norme » que la première !
Jugez-en par vous-même :
Suite à un duel au pistolet dans un laboratoire de recherche, Jean-Philippe Ervitemablouz, un éminent professeur d’Université (pressenti pour recevoir prochainement le prix Nobel de physique pour récompenser l’excellence de ses travaux de recherche) a succombé à une blessure par balle. L’auteur du coup de feu n’a pas encore été identifié et suite aux premières auditions, les versions des membres du laboratoire présents dans les locaux au moment du duel divergent. Chacune de ces personnes est donc suspectée d’avoir commis le meurtre.
Pour faire progresser l’enquête, la première piste à explorer nécessitait l’analyse de certains extraits des dépositions d’un chercheur et de la secrétaire du service : étrangement, lorsqu’ils étaient lycéens, ces deux personnes se sont affrontées lors de la finale d’un concours scientifique. Cette finale consistait à trouver la propriété que devait posséder un liquide placé dans un tube à essai pour rendre ce dernier invisible lorsqu’il est plongé dans un verre d’huile. Chacun des deux finalistes avait proposé une théorie différente et la victoire avait été attribuée au garçon sans qu’aucune réalisation des expériences proposées ne soit faite.
La mission des élèves de l’option a donc consisté à prévoir puis mettre en œuvre des expériences pour tester les deux hypothèses formulées à l’époque.
En réalisant un premier mélange « eau-éthanol » possédant exactement la même masse volumique que l’huile utilisée, ils ont pu démontrer que le lauréat du concours ne méritait pas sa victoire : le tube reste bel et bien visible (figure 1) ! Pourtant la parfaite suspension d’une goutte d’huile déposée dans le mélange réalisé atteste bien du fait que les masses volumiques sont parfaitement identiques (figure 2).
En réalisant un second mélange « eau-saccharose » possédant une caractéristique identique à l’huile utilisée (mais que nous devons garder secrète compte-tenu de l’enquête en cours), ils ont pu démontrer que la finaliste du concours aurait dû être couronnée : le tube devient bel et bien totalement invisible !
L’étude théorique menée en parallèle par les élèves confirme que dans le second cas, la lumière se déplace comme si le tube n’était pas présent, ce qui permet de le rendre invisible :
Avec un autre liquide dans le tube (de l’eau par exemple), le trajet de la lumière est modifié par la présence du tube, ce qui le rend visible :
Bravo à nos experts scientifiques qui sont parvenus à concevoir puis réaliser de façon autonome ces expériences et ces études théoriques. Nul doute que grâce à eux, l’enquête pourra continuer à progresser rapidement pour que toute la lumière soit faite sur ce tragique événement !
